L’auteur-compositeur-interprète et docteur en philosophie Arriola est l’un des artistes émergents parmi les plus intéressants de la chanson francophone d’Amérique
— Alain Brunet, Panm360

Arriola est de retour avec un premier album complet intitulé Ñamandu (2022). Inspiré du mythe de la création des autochtones Guaranis par analogie avec son histoire familiale, il nous présente ici l’album-concept sur lequel il travaille depuis quelques années. Le résultat: une oeuvre de 35 minutes qui nous transporte dans un voyage philosophique où chaque pièce s’enchaîne méticuleusement d’une station à l’autre créant ainsi un mélange audacieux entre la chanson, l’électro-pop et le rock psychédélique. Pour réaliser ce nouvel opus, Arriola s’est encore une fois entouré de l’ingénieur de son Pascal Shefteshy (Arcade Fire, Peter Peter, Kroy) au mixage et, au mastering, Matt Colton, de Londres (Peter Gabriel, Thom Yorke, Coldplay, Muse).

Tout a commencé en 2011 avec un premier mini-album rock axé sur les guitares. Nourri par une année de réflexion et de création à Paris, où il compléta son doctorat en philosophie (qui mena à la publication d’un livre en 2022), cette aventure le conduisit notamment jusqu’au Festival Vue sur la relève et au FestiVoix de Trois-Rivières en 2013. C’est alors que le Nightlife Magazine le classe parmi les «5 artistes à découvrir» et qu’on souligne à la fois la qualité des harmonies vocales et les «textes philosophiques assumés» (Camuz). Un second maxi voit le jour à l’été 2014 et à partir de ce moment, un nouveau cycle de compositions débute. Alimenté par une collaboration étroite avec Jonathan Gagné (TopiumPropofol, ARIEL) à la réalisation, une migration du rock vers l’électro-pop s’est opérée.

C’est ainsi qu’est né En haut (2015), un mini-album qui charme et déstabilise par sa profonde recherche esthétique et l’intelligence de son propos. On parle alors d’une «électro pop pesante, doublée d’une jolie voix» (Feu à volonté) et d’un album à la fois lumineux et sombre dont «les mélodies respirent pour notre plus grand plaisir» (Poste d’écoute). La chanson Le virage connaît un succès radiophonique (plus de 60 radios à travers le Canada) et le vidéoclip se retrouve sur les ondes de Musique Plus.

Arriola nous offre ensuite Ma nouvelle théorie (2018), un mini-album à saveur électro-pop philosophique: «puisque le Québec a un besoin criant de paroliers de haute volée, on n’attendra pas la sortie d’un album complet d’Arriola pour souligner la qualité de sa plume, ses vertus phonétiques, son potentiel stylistique. Qui plus est, cet auteur sait explorer simultanément les profondeurs du réel et de l’inconscient à travers des tableaux poétiquement incarnés, qui respectent néanmoins les règles de la versification chansonnière» (Alain Brunet, La Presse). En rotation forte dans plus de 70 radios à travers le Canada et l’Europe, les chansons Tout est à sa place et Sans moi se taillent une place dans les palmarès. Le vidéoclip de Que cette journée ne s’arrête jamais est également nominé comme vidéoclip de l’année au GAMIQ 2019.